Devenir auteur, c’est entrer dans un monde que souvent on ne connait pas du tout, le monde de l’édition, et y entrer seul. C’est négocier et signer un premier contrat d’édition sans connaître les usages de la profession, c’est travailler chez soi et ne rencontrer ses pairs qu’en de rares occasions (quelques salons par an), c’est devenir travailleur indépendant, avec un statut bancal qui ne rentre pas dans les cases… Face à tout cela, on peut vite se sentir démuni.

Heureusement, plusieurs associations d’auteurs oeuvrent avec acharnement :

  • auprès des auteurs pour les informer et les former, pour leur faire connaître leurs droits (et leurs devoirs) en matière de contrats, de fiscalité ou de sécurité sociale ou bien pour les défendre face aux pratiques parfois abusives de certains éditeurs
  • mais aussi au niveau national et européen, pour faire reconnaître le statut d’auteur, négocier des contrats-cadres ou encore défendre le principe des droits d’auteurs.

Je fais partie de deux d’entre elles : la Charte des Auteurs et Illustrateurs Jeunesse et la Société des Gens de Lettre.

 

 


Le site de la Charte des Auteurs et Illustrateurs jeunesse regorge d’informations indispensables pour tout auteur qui souhaite signer un contrat d’édition, remplir sa déclaration d’impôts ou encore répondre à l’invitation d’un établissement scolaire… Très très précieux !

Au-delà, les actions de la Charte contribuent à améliorer le statut des auteurs, et notamment des auteurs jeunesse, qui devient de plus en plus compliqué.

 


La SGDL organise des formations pour informer les nouveaux auteurs sur leur statut fiscal et social, sur le droit et les contrats, sur l’industrie du livre… Leur site Internet présente différents documents précieux, dont un contrat-type, négocié avec les syndicats d’éditeurs, qui est un support de négociation précieux pour tout contrat d’édition.

Au-delà, la SGDL est présente à toutes les négociations entre auteurs et autres acteurs de l’industrie du livre, y compris au niveau national et européen.